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Des organisations ou désorganisation ?

Photo du rédacteur: Syndicat Chrétien des SIGSyndicat Chrétien des SIG

Si l'évolution d'un projet tel que Smart City est la preuve que SIG est une entreprise moderne et dynamique, une lecture plus fine de cette vision n'est pas sans appeler un questionnement critique. En effet, si les échelons supérieurs (ceux qui pensent) du nouveau processus de décision et de fonctionnement sont clairement établis et ciselés dans le béton, la définition des contours pour les échelons inférieurs (ceux qui bossent) reste floue. Ceci n'est naturellement pas la conséquence d'un oubli ou d'un devoir non fait : c'est plutôt la résultante d'une opacité qui permettra, dans l'avenir comme par le passé, d'utiliser les forces vives de l'entreprise comme une variable d'ajustement visant à conforter les options arrêtées. Alors que la fierté entrepreneuriale de SIG, constituée de ses cent quarante-cinq métiers demeure un ressort essentiel tant de la disponibilité des collaborateurs que de la « propagande » de la Direction, Smart City nous envoie une copie grisâtre et inintelligible des nouvelles structures opérationnelles telles qu'actées dans Vision : pas de re-définition précise de postes, pas d'indications utiles sur le nouvel environnement humain, rien sur la participation effective des employés à la bonne marche des services. Toute évolution ou révolution entrepreneuriale doit tendre à une valeur ajoutée pour l'employé (pour l'Employeur, c'est déjà fait merci…) visant à crédibiliser sa personne et sa fonction et à responsabiliser ses actes ; qu'il se sente plus acteur que spectateur, plus en phase avec le quotidien, plus respecté par sa hiérarchie. Les retours d'informations de la base dont nous disposons nous montrent qu'au contraire, les forces vives se sentent démoralisées et sans défi car n'ayant pas reçu de message clair quant à leur avenir et que de nombreux cas de détresse personnelle sont latents. Et ce ne sont pas quelques tables de baby-foot qui vont solutionner les problèmes. En conclusion, le Syndicat Chrétien n'est pas sans apprécier le pas vers la modernisation que nous est vantée au travers de la réorganisation : celle-ci devra toutefois se faire sans atteintes supplémentaires et avec le maximum de transparence pour l’ensemble des collaborateurs.

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