En décembre 2018, nos collègues nous ont fait confiance et nous ont élues pour les représenter au sein de la CP pour quatre ans.
Après quelques séances déjà, nous nous sommes rendues compte du nombre et de la diversité de causes dans lesquelles est impliquée la CP et des heures qu’il faut y consacrer.
Projets, réorganisations, interpellations, commissions, rencontres avec le Directeur Général, le Président, la Direction RH, négociations de fin d’année etc. Les membres de la CP, parfois in corpore parfois individuellement ou à deux, sont impliqués pour défendre les intérêts de tous les collaborateurs.
Cela requiert une grande flexibilité pour apprendre et comprendre le fonctionnement des divers secteurs de SIG.
Il n’est pas toujours aisé de passer de nos tâches de tous les jours aux projets menés par la CP. Il arrive parfois que nous soyons impliqués dans des projets à titre professionnel ou avec notre hiérarchie et non en tant que membre de la CP. Il faut faire la part des choses entre les besoins de la profession et le bien des collaborateurs.
Lors de la dernière votation, même sans quota, cinq femmes sur les douze membres ont été élues.
Deux syndicats, dont le SC, ont obtenu quatre représentants, ce qui aurait pu faire craindre un rapport de force inégal.
Au contraire, dans les votations au sein des caucus, chacun donne son point de vue et c’est la majorité des présents qui l’emporte. Si la votation est soumise à l’avis des comités de chaque syndicat, c’est à la majorité des syndicats que la décision est prise.
Cela n’empêche pas les discussions parfois houleuses, mais c’est toujours l’intérêt de l’ensemble des collaborateurs qui l’emporte.
Cette CP est composée de personnalités très différentes, provenant de secteurs divers, apportant des forces variées, que l’on peut utiliser au mieux dans les différents projets.
En conclusion, c’est une très bonne expérience que nous vivons.
Mais l’aurions-nous acceptée si dès le début nos collègues du Syndicat ne nous avaient pas dépeint un tableau un peu (très) différent de la réalité ?
Merci Président !
Geneviève et Viviana
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