Durant la gestion de cette crise, plusieurs interprétations ont été faites sur l’horaire à la confiance et la durée du télétravail et cela malgré les messages publiés sur Intranet, pouvant ainsi engendrer un malaise voir un ressenti d’injustice chez certains-nes collaborateurs-trices, ce qui est peu compatible avec le bonheur au travail.
On peut relever que selon le règlement d'application concernant l'horaire à la confiance et le travail à distance, les principes de l’horaire à la confiance et du travail à distance revêtent un caractère volontaire de la part du collaborateur-trice comme de ses responsables hiérarchiques.
Mais la COVID est passée par là modifiant nos habitudes et poussant également notre entreprise à favoriser le télétravail pour garantir une sécurité accrue des employés-ées. De fait, l’horaire à la confiance a été indirectement imposé et la reprise des heures supplémentaires (HV – code 51) plus toujours possible/tolérée.
Par ailleurs, si le travail depuis chez soi peut permettre une harmonie vie professionnelle/vie privée et diminuer le temps passé dans les transports, il faut toutefois pouvoir s’aménager un environnement de travail adapté et confortable, ce qui n’est pas toujours si simple.
Nous avons également pu constater que l’harmonie entre la vie professionnelle et celle privée n’était pas toujours aisée : travailler tout en gérant les enfants s’avère plus compliqué qu’il n’y paraît.
De plus, il y a également des collaborateurs qui veulent dissocier leur lieu de travail de celui du privé. Ce qui est en général, dans ce cas de figure, octroyé par SIG pour assurer à ses collaborateurs le « Bonheur au travail ».
Les règles Covid en vigueur à SIG sont-elles bien employées de façon équitables par tous les niveaux hiérarchiques ?
Dans tous les cas, période de crise sanitaire ou pas, le principe de l’horaire à la confiance repose, comme son nom l’indique, sur la confiance entre la hiérarchie et le/la collaborateur-trice.
Cette confiance passe notamment par le respect des règles statutaires telles que le temps journalier ou hebdomadaire durant les jours ouvrables ainsi que les collaborateurs-trices en horaire irrégulier. Ne faudrait-il pas les sensibiliser à suivre les règles SIG et celles de l’OCIRT ?
Cependant, dans ces règles liées à l’horaire à la confiance, rien n’empêche d’effectuer des heures supplémentaires pour autant qu’elles aient été effectuées à la demande ou avec l’accord du responsable hiérarchique et rien ne stipule qu’en fonction de la gestion de son temps de travail, il ne soit pas possible de « reprendre » un jour ou une demi-journée de travail en étant simplement pas disponible.
Tout est une question de confiance et cette dernière peut se perdre facilement et rapidement. Alors n’est-il pas plus simple d’éviter les préjugés, les idées préconçues et accordons-nous, autorisons-nous cette confiance réciproque ?
Finalement, n’oublions pas que depuis des années, voire plus d’un siècle, des personnes se sont battues pour obtenir des congés payés, du temps de repos et éviter de travailler 12h par jour et 7 jours sur 7. Alors il serait vraiment dommage de tout gâcher par manque de confiance ou par des messages peu clairs qui pourraient aller jusqu’à entrainer du surmenage, des atteintes à la santé ou à la vie familiale.
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