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Photo du rédacteurSyndicat Chrétien des SIG

Le Coronavirus et le vide de l’existence

Les circonstances exceptionnelles liées au Coronavirus et les mesures de confinement qui en découlent devraient nous amener à réfléchir sur la fragilité de la vie et sur les moyens que chacun d’entre nous se donne pour s’en prémunir.


Nous remercions notre direction qui a pris les mesures à temps afin de préserver au mieux la santé de ses collaborateurs.


On nous a enlevé d’un coup une grande portion de notre existence : le travail et son aspect social. Alors qu’une grande partie de notre calendrier humain est basée sur cet élément (horaires, déplacements, dépenses, activités, etc) nous voici à devoir (ré)apprendre pour certain à gérer de longues plages d’inactivité, dont la seule perspective positive est que l’on sait que cette situation aura une fin.


Le réveil est un peu brutal : alors que, d’un côté, on essayait d’exceller voire de performer dans son activité professionnelle qui générait peut-être autosatisfaction et prestige, l’on se rend compte désormais que, d’un autre côté, le travail portait aussi les gènes du stress, du burn-out et souvent du recours à l’arrêt maladie.

De ces deux forces, difficile de trouver un sain équilibre, tant les règles de la gestion d’entreprise moderne demandent aux employés, adaptation permanente et sacrifices divers.


Alors sur quelles forces faut-il compter pour nous aider à franchir cette épreuve ?


Premièrement et certainement le lien social : Parler avec et si possible rencontrer ses parents/ amis/ collègues et partager une pratique commune : jeu, activité, loisirs divers communs permettront d’adoucir le sentiment de repli sur soi et d’échanger savoir-faire et expériences.


En deuxième lieu, faire refleurir ses anciennes passions : travail manuel, lectures ou évasions diverses (l’aide d’internet sera ici primordial) permettra de raviver des émotions intenses ou de parfaire sa technique donnant de la valeur à toute chose que l’on fait par soi-même.


Enfin, la solidarité ou l’aide aux tiers plus démunis, avec un petit service rendu ici ou là ou un renseignement opportunément fourni permettra d’aider les plus fragiles et renforcera son propre sentiment de fierté de vivre.


Bien sûr, chacun y mettra sa recette : mais celle-ci pourrait aussi se révéler très utile pour apprendre à vivre différemment, à organiser intelligemment leur future retraite. Alors pourquoi ne pas se faire la main de suite ?

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